Le père Goupy était habitué à nous faire des homélies pleines d’humour, notamment à St-Benoît le samedi. Pensées et prières pour lui et sa famille.

Jean

Nous aimions bien le père Goupy. Il était heureux d’être prêtre et nous rendait aussi heureux en nous faisant goûter la saveur de l’Evangile et en recentrant toujours notre vie quotidienne en présence du Seigneur. Il avait beaucoup d’humour et était attentionné avec tous. Malgré sa fatigue, il a continué avec courage et enthousiasme de célébrer la messe que ce soit à la paroisse ou à l’hôpital Corentin Celton. Nous sommes sûrs qu’il est maintenant auprès du Père et qu’il veille sur nous.

Agnès et Philippe

Nous avons de bons souvenirs du père François Goupy à Corentin, de ses homélies percutantes ! Nous étions bien contents de le retrouver au mois d’août, présent chaque samedi, accompagné du frère Pierre pour offrir une messe aux patients de Corentin !

Je leur fais confiance à tous les deux pour continuer à nous accompagner à Corentin !

Marie-Ange

Le père Goupy était un homme plein d’humour. Voici une histoire qui n’est pas en rapport avec son ministère mais qui rapporte bien la joie de vivre qui était la sienne : le 1er Janvier 2017, nous l’avions à notre table avec le père Juan. Le repas est normalement arrosé et à un moment je termine une bouteille en le servant. Et lui de dire, avec cette voix théâtrale que nous apprécions tous : « en voilà une qui aura vu le prêtre avant de mourir! ». L’hilarité n’a pas cessé durant ce déjeuner !
Aujourd’hui nous sommes tristes mais lui est dans la joie d’avoir sa place auprès du Père.

Maurice et Dominique

J’ai découvert plus profondément le père François grâce au témoignage, vivant et imagé comme toujours, donné par lui lors de l’année de la vocation et des rencontres organisées à Saint-Benoît à cette occasion où plusieurs prêtres et religieux ou religieuses nous avaient parlé de leur vocation et de leur parcours.

Avec son naturel et sa fougue habituelle il nous avait parlé de la façon dont lui – fils de grande famille bourgeoise – avait découvert le monde ouvrier et s’était attaché comme séminariste puis comme prêtre à être témoin et acteur de l’Église pour ce monde. Plus tard, lors de confessions et de partages plus personnels, il m’avait montré des photos de ses proches et du château familial, vendu à regret pour lui, si attaché à sa fratrie et aux nombreux neveux et nièces qu’il aimait tant et dont il était si fier et reconnaissant de leur affection.

Dernier point de convergence avec ce grand sportif, et néanmoins fumeur et amateur de bonnes bouteilles, il m’avait fait don de son équipement resserré et vintage de golf, qu’il ne pouvait plus pratiquer. Dans le confinement des dernières semaines, je me rapprochais de lui par quelques puts sur le tapis du salon, alors qu’il faisait ses derniers pas à Sainte-Thérèse

Patrick

Merci François pour votre accueil bienveillant, votre bonté, votre sourire. Mes petits-enfants, sachant que nous avions été ensemble à Stanislas, venaient parfois à St-Benoît en espérant que la messe serait célébrée par « le copain de grand père ». Ce n’était pas très respectueux mais il y avait dans cette expression beaucoup d’affection dont je bénéficiais un peu.

Vos homélies « courtes, brèves et pas trop longues » et souvent pleines d’humour ne laissaient pas à nos esprits le temps de s’évader avant la fin et les orientaient vers une méditation confiante en Dieu.

Que Dieu vous accueille, priez-Le pour nous.

Alain et Marie-Jeanne

Je lis et relis tous vos messages et vous suis reconnaissante de tous ces mots qui évoquent le père Goupy, qui redisent sa gentillesse, son humour, sa foi et la Vie qui l’animait. Je suis triste qu’il nous ait quittés, triste de ne pouvoir l’accompagner avec vous tous une dernière fois à Saint-Benoît mais j’ai la certitude apaisante qu’il est aujourd’hui dans l’amour, la paix et la lumière du Père.

Emmanuèle

Quand je pense au Père Goupy, je le revois me saluant avec son chapeau lorsque nous nous croisions dans la rue. Je répondais à son salut en inclinant la tête et en disant « Monseigneur ! »
Je me souviens aussi de lui début décembre 2017 peu de temps avant la messe me disant : « De quoi vais-je parler aujourd’hui ? Entre Johnny Hallyday et Jean d’Ormesson … Il faut quand même que je parle de l’Evangile ! »

Marie-Thérèse

Bien cher père Goupy

Un prêtre fera-t-il encore des homélies au ciel ?
« Une question pour théologiens », auriez-vous répondu, ce qui dans votre bouche signifiait souvent « on s’en fiche »!

Osons une hypothèse : le paradis sera une homélie sans fin, mais pas de celles où l’on regarde sa montre.
Avec vous on avait pas le temps de regarder sa montre : vous aviez déjà fini…

Un aveu : j’étais parfois agacé par une brièveté qui évitait d’approfondir un évangile, un peu sur ma faim après certaines pirouettes qui faisaient rire mais parfois aux dépens de la parole de l’Eglise, un peu décontenancé par une théologie iconoclaste ou une liturgie minimale. Mais à chaque fois, sous la facilité ou la légèreté apparente, il y avait une pépite, une intuition spirituelle sobre mais profonde qui, d’une simple image, d’une simple formule nous ouvrait le cœur et nous révélait la bouleversante intimité que vous entreteniez avec le Christ. Merci à Catherine et à Christine de nous en avoir rappelées quelques unes.

Merci aussi pour vos présences fidèles et priantes aux soirées d’adoration du jeudi. C’était le soir après le dîner, vous étiez fatigués, mais vous étiez là, jusqu’à la dernière seconde. Habitant le silence de votre souffle bruyant mais qui n’était pas un souffle d’ennui. Les yeux mi-clos mais avec ce regard amoureux sur Jésus qui nous soutenait dans la prière. Ce regard bon et moqueur que vous posiez sur nous, sur les enfants que vous aimiez particulièrement, et qui puisait là le secret de sa joie.

On n’était pas d’accord sur tout mais vous nous avez beaucoup apporté. Et vous avez tenu. Jusqu’au bout. Cette fidélité sacerdotale est aussi un beau cadeau.

Guillaume et Stéphanie

Quand le père Goupy disait la messe à l’hôpital le samedi, il avait le secret des homélies percutantes et pleines d’humour.

Je me souviens d’un commentaire sur l’évangile où Marie-Madeleine verse un parfum sur les pieds de Jésus qui débutait ainsi :

 » Croyez-moi, il n’y a vraiment que les femmes pour savoir aimer, même si vous pouvez penser que je ne suis pas le mieux placé pour en parler… »

Il faisait la joie des malades de l’assistance et on sortait de la messe tout revigoré.

Maintenant il est heureux au Paradis, nous l’y retrouverons un jour.

Anne-Marie