J’ai passé de belles années avec François et je retiendrai son regard plein d’intelligence et son sens de l’humour jamais pris en défaut.
Certaines de ses histoires me font encore rire…
Je me souviens des belles discussions le samedi midi au presbytère où il posait des questions pertinentes à des théologiens et son grand intérêt pour les questions pastorales.
Son éducation dans un collège tenu par des moines avait développé en lui un amour sincère et profond de la liturgie et toute personne ayant vu François célébrer se souviendra toujours de son attitude lors de la prière eucharistique.
Ses homélies étaient courtes, parfois elles provoquaient son auditoire mais c’était dans le but de faire avancer dans l’intelligence de la foi les paroissiens.
Et surtout, outre l’humour, il y avait toujours dans sa prédication ce que j’appelais un joyau spirituel qu’il offrait généreusement.
François avait été marqué par son curé à la paroisse de l’Immaculée-Conception de Boulogne de 1965 à 1974. Il m’avait raconté que son approche pastorale de même que la manière de préparer une homélie étaient nées là-bas.
Dès le lundi matin, il méditait l’évangile du dimanche suivant, le ruminant chaque jour, et lorsque venait le temps de prêcher, il maîtrisait parfaitement son propos.
Parler de François, c’est aussi évoquer ses souvenirs de la guerre d’Algérie : » la rafale de PM et la boîte de sardines partagée avec les copains » (sic), de la joie qu’il éprouvait à retrouver ses confrères, à jouer au golf, et à retrouver sa famille l’été.
C’est également parler d’une foi très forte, ayant le don de se rendre accessible à tous.
Merci François, que le Seigneur accueille son fidèle serviteur – toujours plein d’humour – en sa demeure.
Le père François Goupy nous a quittés…
Lorsqu’il arpentait le quartier, sa silhouette était reconnaissable entre mille : toque d’astrakan en toute saison et, malgré la canne, une démarche pleine de noblesse. Lorsqu’il croisait un paroissien, son visage aux yeux clairs s’illuminait d’un sourire plein de bonté et c’était toujours l’occasion d’une conversation émaillée d’un argot un peu suranné, mais si savoureux !
Petit de taille, c’était un grand homme :
Grand par sa foi, bâtie sur le roc,
Grand par son amour de Dieu et des autres,
Grand par son humour sur lui-même et sur la vie,
Grand par son courage pour endurer ses soucis de santé,
Grand par sa tendresse pour les petits, les tout-petits et les blessés de la vie,
Grand par son attention aux autres,
Grand par la profondeur de sa réflexion spirituelle,
Grand par ses homélies lapidaires et percutantes qui interpelaient et poussaient à aller plus loin.
A-Dieu, père François, entrez dans la joie de votre Père !
Un souvenir qui restera, je pense, dans le cœur de nombreux jeunes de notre paroisse. Lors d’un rassemblement, il faisait froid, il pleuvait, nous étions dans la campagne. Il était présent…
Fraternel salut scout !
Quelle tristesse ! Que de bons souvenirs avec le père Goupy !
Je vous envoie une photo prise de lui aux journées de l’amitié en décembre 2018.
Nous serons en union de prière.
Bien cher Père Goupy, je vais conserver longtemps au creux de mon oreille votre timbre et vos inflexions de voix. La voix d’une personne c’est plus qu’une empreinte sonore (comme on parle d’empreinte digitale), elle révèle beaucoup de sa personnalité et de ses qualités de coeur… J’ai aussi, très présentes à mon souvenir, la vivacité de votre regard et la lueur bienveillante et amusée qui l’habitait, la chaleur de vos petits mots délicats à l’égard des musiciens d’église.
Je regrette bien de ne pouvoir chanter à Saint-Benoît pour le repos de votre âme et la gloire du Seigneur auquel vous aviez consacré votre vie ! Je le ferai depuis mon domicile à l’heure de la célébration de vos obsèques auxquelles je me joindrai avec ferveur par la pensée… Intercédez pour nous qui cheminons un peu péniblement ces temps-ci. »
Pour nous, le bon père Goupy, c’est un regard de bonté et d’émerveillement posé sur nos enfants. Qui nous aidait à les regarder nous aussi avec ce même regard pour rendre grâce et réaliser qu’ils sont des dons de Dieu. Des homélies simples qu on écoutait du début jusqu à la fin et que nos enfants retenaient. Pour nos enfants : « Oh ! Il est mort !… mais il était super ! …Il était gentil comme un grand père ! … Moi, j’aimais bien quand il soufflait …il était toujours très gentil avec nous ! … j’aurai bien aimé aller à l’enterrement d’un prêtre, ça doit être très beau !»
Je suis profondément triste de cette disparition. Le père Goupy était si gentil, si bon !
J’exprime toutes mes condoléances. Qu’il repose en paix !
Le Père Goupy avait un très grand sens de la transmission de la parole de Dieu !
Ses sermons furent percutants et inoubliables pour beaucoup, il touchait les gens au cœur de leur vie.
Fraternellement dans le Christ.
C’était un homme d’une grande gentillesse avec les paroissiens, il demandait toujours des nouvelles de tous et était très attentif aux enfants.
Ses homélies, courtes mais pédagogiques et pertinentes, ont marqué chacun d’entre nous. Nous pensons, en particulier, à celles sur les noces de Cana, les disciples d’Emmaüs et la Transfiguration.
Nous serons de tout coeur et en union de prière avec vous pour l’accompagner lundi auprès du Seigneur qu’il a cherché et servi durant toute sa vie.
Je suis extrêmement ému par le décès du Père Goupy. Le Père que je ne connaissais que « comme ça » m’apportait énormément, chaque fois que je le croisais, que je participais à la messe qu’il célébrait, que j’écoutais ses homélies profondément humaines. Il y avait en lui quelque chose d’unique qui vous donnait envie de le suivre, de partager sa foi. Il était quasiment de ma génération. C’est une grande perte pour moi de ne plus le rencontrer, le saluer, lui dire un mot qu’il accueillait toujours avec une grande bienveillance. Pour moi, il sera toujours présent.
Je vais prier pour lui, mais surtout lui demander de prier pour moi, pour nous tous.