Chaque année, après l’hiver, le printemps revient.
La nature revit.
Chaque année, lors de la première lune du printemps, la fête de Pâques revient.
Les chrétiens célèbrent la Résurrection.
Réveil de la nature et Résurrection de Jésus se rejoignent.
Rythme de la nature et calendrier liturgique se donnent la main.
On peut s’en réjouir et en vivre.
Pourtant, cette harmonie ne concerne que la moitié de la planète.
En effet, dans l’hémisphère Sud, la fête de Pâques se situe au début de l’automne et dans la
perspective de l’hiver.
La comparaison entre la vie renaissante dans la nature et Pâques s’évanouit.
Cet état de fait met au jour la différence entre la renaissance annuelle de la nature et le caractère unique de la Résurrection de Jésus.
La renaissance de la nature est cyclique.
La mort et la Résurrection de Jésus sont enracinées, une fois pour toutes dans la longue route de l’humanité.
L’exécution de Jésus témoigne « qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
La foi en la Résurrection nous apprend que « l’amour est plus fort que la mort » et ouvre des horizons insoupçonnés pour chacune, chacun et l’humanité entière dans une histoire neuve à chaque matin.
Et le printemps sera quotidien.

Christ est ressuscité, Il est vraiment Ressuscité !

P Roger Khalil