J’ai découvert plus profondément le père François grâce au témoignage, vivant et imagé comme toujours, donné par lui lors de l’année de la vocation et des rencontres organisées à Saint-Benoît à cette occasion où plusieurs prêtres et religieux ou religieuses nous avaient parlé de leur vocation et de leur parcours.
Avec son naturel et sa fougue habituelle il nous avait parlé de la façon dont lui – fils de grande famille bourgeoise – avait découvert le monde ouvrier et s’était attaché comme séminariste puis comme prêtre à être témoin et acteur de l’Église pour ce monde. Plus tard, lors de confessions et de partages plus personnels, il m’avait montré des photos de ses proches et du château familial, vendu à regret pour lui, si attaché à sa fratrie et aux nombreux neveux et nièces qu’il aimait tant et dont il était si fier et reconnaissant de leur affection.
Dernier point de convergence avec ce grand sportif, et néanmoins fumeur et amateur de bonnes bouteilles, il m’avait fait don de son équipement resserré et vintage de golf, qu’il ne pouvait plus pratiquer. Dans le confinement des dernières semaines, je me rapprochais de lui par quelques puts sur le tapis du salon, alors qu’il faisait ses derniers pas à Sainte-Thérèse