Bien cher Père Goupy, je vais conserver longtemps au creux de mon oreille votre timbre et vos inflexions de voix. La voix d’une personne c’est plus qu’une empreinte sonore (comme on parle d’empreinte digitale), elle révèle beaucoup de sa personnalité et de ses qualités de coeur… J’ai aussi, très présentes à mon souvenir, la vivacité de votre regard et la lueur bienveillante et amusée qui l’habitait, la chaleur de vos petits mots délicats à l’égard des musiciens d’église.

Je regrette bien de ne pouvoir chanter à Saint-Benoît pour le repos de votre âme et la gloire du Seigneur auquel vous aviez consacré votre vie ! Je le ferai depuis mon domicile à l’heure de la célébration de vos obsèques auxquelles je me joindrai avec ferveur par la pensée… Intercédez pour nous qui cheminons un peu péniblement ces temps-ci. »